Vétraz-Monthoux | Carnet de deuil Jean Roguet

Paru dans Le Dauphiné Libéré – le 27/11/2023

Les Vétraziens ont appris avec tristesse la mort de Jean Roguet, le 14 novembre dernier. Président exceptionnel de l’Union nationale des combattants de Vétraz-Monthoux, il a été accompagné par un large cortège vers sa dernière demeure, mercredi 22 novembre.

Né le 16 mars 1938, il a exercé la profession d’arboriculteur dans la ferme de Corly. Marié, il a eu deux fils, Christophe (1962) et Nicholas (1965). Il était trois fois grand-père et avait trois arrière-petits-enfants. « Il aimait voyager pour son travail dans le cadre de la défense des cultures et le respect de la nature et partir en croisière dès qu’il le pouvait, confie Nicholas. Il a mené une vie dévouée aux associations. Il a été président du club de ski d’Annemasse, le CSO pendant dix ans. Il a reçu dans cette même ville, la médaille Jeunesse et Sport. »

Jean Roguet était reconnu comme « un dirigeant énergique trouvant les mots justes, sachant féliciter ou hausser le ton, rendre hommage, ayant la capacité de faire passer les messages durant ses 43 années de présidence », dit Maurice Bastien, un ami de l’UNC. Il a été longtemps vice-président de cette association d’anciens combattants, puis nommé président en janvier 1980, « poste assumé avec passion et dévouement ».

Jean Roguet est devenu membre du conseil d’administration du bureau départemental de l’Union nationale des combattants d’Annecy et a pris la présidence de la commission sports et loisirs puis la vice-présidence de l’Association familiale loisirs-vacances.

Pour sa participation à la guerre d’Algérie, dont il parlait peu, il a reçu la Croix de la valeur militaire. Il est devenu le vice-président de l’Association départementale des Croix de guerre et valeur militaire. Il était également membre du Souvenir français. C’est dire si la mémoire et la commémoration des conflits qui ont endeuillé la France étaient importantes pour lui.

Afin d’honorer toutes ces fonctions, il a été décoré de la Médaille du Djebel diamant en février 2019. Cette médaille est la plus haute distinction attribuée par l’Union nationale des combattants, ayant pour but de récompenser les personnes les plus actives et efficaces au sein de l’UNC.

« Notre seule manière de te rester fidèle est de continuer ton œuvre comme tu l’aurais souhaité », a conclu Maurice Bastien, le jour des obsèques