L’École des jeunes porte-drapeaux au collège du Parmelan
Devant la fresque de l’artiste Magali Briglia, les 12 collégiens volontaires entourés de représentants de l’École des jeunes porte-drapeaux, du Souvenir français, des sections de l’Union nationale des combattants, de la Fédération nationale des déportés, internés et patriotes et de la Délégation militaire départementale. Photo Le DL /S.B.
Paru dans le Dauphiné Libéré le 13 mars 2023 Serge BOCQUET – 12 mars 2023 à 19:24 – Temps de lecture : 2 min
Vendredi 10 mars au matin, 12 élèves de 3e de la classe d’histoire du professeur Martine Everaere ont suivi le deuxième module pratique de l’École des jeunes porte-drapeaux (EJP) au collège du Parmelan à Groisy. La session a duré deux heures, durant lesquelles les élèves tous volontaires, ont découvert les acteurs et les différentes étapes d’une cérémonie mémorielle.
« Le devoir de mémoire me paraît essentiel »
Ils ont appris à manipuler le drapeau pour leur permettre de participer à des cérémonies en tant que porte-drapeau. « C’est la deuxième année qu’on fait l’école des porte-drapeaux au collège du Parmelan, commente Martine Everaere. Mes élèves de troisième, je les implique toujours dans le concours de la Résistance, le devoir de mémoire me paraît essentiel à travers cette action-là pour qu’on puisse travailler sur les valeurs de la République. »
L’école des jeunes porte-drapeaux a été créée en Haute-Savoie, à l’initiative de la délégation militaire départementale, de l’Office national des anciens combattants, et de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale.
Le cours était dispensé par le capitaine Julien (intervenant de l’EJP) de la Délégation militaire départementale (DMD). C’est la déclinaison de l’aspect militaire en lien avec le secteur civil. C’est une mission de rayonnement et dans le cadre de l’EJP, l’objectif, c’est d’aller au contact des établissements scolaires pour transmettre la mémoire et faire le lien entre le passé et l’avenir.
Une dizaine d’établissements par an sont visités en Haute-Savoie, avec une moyenne de 80 jeunes formés. Ce dispositif itinérant forme les jeunes collégiens, l’association forme aussi les jeunes du service national universel, les cadets de la gendarmerie et les jeunes sapeurs-pompiers. L’objectif étant de créer une passerelle entre le monde de la jeunesse et le milieu des anciens combattants.